L'obtention d'un extrait KBIS constitue une étape administrative essentielle dans le parcours d'un auto-entrepreneur. Ce document officiel, valable trois mois, atteste de l'existence légale de votre entreprise et de son immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS).
Les étapes préalables à la demande d'extrait KBIS
Avant d'entreprendre votre demande d'extrait KBIS, une préparation minutieuse s'impose. Cette démarche administrative nécessite quelques prérequis et la réunion de plusieurs documents spécifiques.
La vérification des documents nécessaires avant la demande
Pour faire la demande d'un extrait kbis en tant qu'auto entrepreneur, vous aurez besoin de votre numéro SIREN et de votre identifiant RCS. La préparation de ces éléments vous permettra d'accélérer le processus d'obtention de ce document indispensable pour l'ouverture d'un compte bancaire professionnel.
La création de votre compte en ligne sur Infogreffe
L'inscription sur la plateforme Infogreffe représente une étape fondamentale. Cette interface numérique vous permet d'obtenir votre extrait KBIS de manière dématérialisée pour un montant de 3,20€. Le processus d'inscription demande la saisie de vos informations personnelles et professionnelles, notamment votre numéro RNE.
La procédure complète pour obtenir son extrait KBIS
L'extrait K représente un document officiel primordial pour les auto-entrepreneurs exerçant une activité commerciale. Ce document atteste de l'immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) et au Registre National des Entreprises (RNE). La démarche d'obtention s'effectue simplement en ligne ou directement auprès du greffe du tribunal de commerce.
Le remplissage du formulaire de demande pas à pas
La demande d'extrait K s'effectue principalement sur deux plateformes : Monidenum.fr (gratuit) ou Infogreffe.fr. Pour réaliser la demande, munissez-vous de votre numéro SIREN. Le formulaire nécessite les informations relatives à votre entreprise : votre identité, l'adresse du siège social, le code APE et la date de création. Une fois ces éléments renseignés, validez votre demande. Cette démarche administrative garantit l'obtention d'un document attestant votre statut légal d'entreprise.
Les différentes options de réception et de paiement
Deux modes de réception s'offrent à vous : la version électronique ou l'envoi postal. Sur Infogreffe, la version numérique coûte 3,20€ tandis que l'envoi par courrier s'élève à 3,85€. La version électronique présente l'avantage d'une réception immédiate. Le document reste valable durant 3 mois et s'avère indispensable pour l'ouverture d'un compte bancaire professionnel ou la participation à des appels d'offres. L'alternative gratuite via Monidenum.fr permet d'obtenir ce document sans frais, directement en ligne.
Les spécificités de l'extrait KBIS pour les auto-entrepreneurs
L'extrait K, équivalent du Kbis, représente la carte d'identité officielle d'une micro-entreprise. Ce document atteste de l'immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) ainsi qu'au Registre National des Entreprises (RNE). Les auto-entrepreneurs reçoivent spécifiquement un extrait K pour établir leur existence légale.
La validité et les utilisations de l'extrait KBIS
L'extrait K possède une durée de validité de 3 mois. Ce document s'avère indispensable lors de l'ouverture d'un compte bancaire professionnel. Il facilite la participation aux appels d'offres et la mise en place des relations avec les fournisseurs. Les auto-entrepreneurs peuvent obtenir leur extrait K via le site Monidenum.fr gratuitement ou sur Infogreffe.fr moyennant 3,20€ en version électronique.
Les informations présentes sur l'extrait KBIS
L'extrait K rassemble les données essentielles de l'entreprise. Il mentionne les informations personnelles du dirigeant, la raison sociale, le numéro SIREN, l'adresse du siège social, la date de création, le type d'activité exercée et le code APE. Ce document sert de référence administrative pour identifier formellement une entreprise. La présence de ces informations permet aux partenaires commerciaux et aux institutions de vérifier la situation légale de l'auto-entrepreneur.