La gestion des stocks comporte plusieurs éléments : outre l’inventaire de produits, l’évaluation et la dépréciation des stocks, le calcul, l’examen et l’analyse des variations des stocks peuvent être très instructifs.
Calculer les variations de stock
La variation des stocks est un élément comptable qui complète la comptabilité des stocks, l’évaluation des stocks ainsi que la dévaluation des stocks.
La variation des stocks, par définition, est la diversité entre le stock à la fin et au début d’une période comptable. Comme tout autre changement, il peut être positif ou négatif.
Avant de calculer le changement des stocks, il faut procéder à ce que l’on appelle un inventaire. Ce n’est qu’après cette étape que l’on peut déterminer les stocks d’ouverture (IS) (au début de l’année) et les stocks de fermeture (FS) (à la fin de l’année). La variation des stocks est donc trivialement égale à la différence entre stocks d’ouverture et stock final. Inversement, si le compte de dépenses augmente en débit, le compte de revenus augmente en crédit.
Cette option permet de ne considérer que les achats consommés et les produits vendus. Ainsi, les achats bruts sont exclus du compte de résultat de l’exercice. Ces changements se produisent également à la suite de l’annulation du solde initial (débit du compte de change) et de l’inscription d’un nouveau montant à la fin de l’année (crédit du compte de change). On voit l’inventaire final.
Variation de stock = SF – SI
Comment expliquer les variations des stocks ?
Pour faciliter la comptabilité, le plan comptes du code de commerce prescrit aux entreprises d’enregistrer en charges tous les éléments des stocks de biens affectés à la transformation ou à la revente.
Ces biens sont enregistrés à l’accueil des factures et peuvent donc être considérés comme destinés à une consommation immédiate. Cependant, les stocks sont souvent constitués pour répliquer à une augmentation de la demande ou pour bénéficier de prix de marché très favorables.
Cependant, cela conduit à un intervalle entre la comptabilité matières et la consommation réelle.
A la fin de chaque année, l’entreprise est tenue de faire un inventaire des produits en stock au moment de l’établissement des comptes annuels. Cela signifie que l’opérateur enregistre en comptabilité les stocks de matières premières ou de produits finis périssables et utilisables et a un impact sur le résultat de l’exercice.
A la date de l’audit, l’opérateur enregistre inévitablement les variations des stocks. Ces variations, qui sont mises en évidence par l’inventaire selon la méthode du coût unitaire moyen pondéré, LIFO ou FIFO, montrent l’inégalité entre la valeur des stocks de clôture et d’ouverture. Le coût réel de chaque produit doit ensuite être ajusté à l’aide d’écritures comptables spécifiques.
Selon l’activité de l’entreprise, la variation de stock sera négative ou positive, et a un effet direct sur le résultat de l’exercice.
Les changements positifs peuvent être expliqués par :
– une accroissement de la production ;
– une accroissement de la capacité de stockage.
– une diminution des ventes.
Si la variation montre des variations des stocks négative, le DHM indique une pénurie de marchandises dans l’entrepôt, qui peut être expliquée par :
– une diminution de la production.
– une réduction de la production.
– une accroissement des ventes ;
– une réduction de l’aptitude de stockage ;
– Une pénurie d’actifs fixes due à la destruction ou encore à la liquidation des stocks de marchandises.
Toutes les sociétés ne disposent pas des mêmes types de stocks (produits finis, matières premières, marchandises) et la manière d’enregistrer les variations de stocks de marchandises peut différer quelque peu.